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Librement inspiré du roman Engeland, de Pierre Cendors, Zones Blanches a reçu le soutien amical de cet auteur qui aime à nous perdre dans l'outre chemin de sa poésie.

 

 

Pour voyager sur son blog

Le synopsis

 

Pierre Cendors, jeune écrivain, tout juste lauréat du prix Maupassant, se rend à une séance de dédicace. Presque résigné à l'idée de ne plus retrouver l'élan créateur qui l'avait porté pour son premier roman, il marche dans la ville, au hasard des rues. Ses pas le mèneront sur le quai d'une gare abandonnée où un vieux chef de gare dessine les voyageurs anonymes qui peuplent sa mémoire. Pierre découvrira avec stupeur qu'ils ont une connaissance en commun, la photographe Fausta K, qui est aussi le personnage principal de son roman : Engeland.

 

 

Interview

de

jean-Marie Gibon

Extrait du scenario

Séquence 4 : Friche industrielle, extérieur jour

 

Fausta marche sur des rails envahis par la végétation. Elle dépasse deux wagons rongés par la rouille. Elle arrive devant un grand bâtiment en brique tombant en ruine. Les murs percés de toutes parts et les multiples étages font de ce bâtiment un immense labyrinthe de brique et de fer.

Fausta trouve une entrée dans un pan de mur. Elle hésite, puis, entre.

Elle marche dans un long couloir aux multiples portes. Elle en emprunte une sans remarquer un  personnage de papier collé sur le mur, au fond du couloir qu'elle vient de quitter. 

 

Extrait du livre

On croit souvent que la photographie, c'est une idée mise en image. C'est faux. Ce n'est pas non plus le récépissé du visible. C'est une expérience dont on ne sait rien au moment où elle se déroule, et le photographe moins que quiconque.

Le chasseur des steppes et le photographe nomade parcourent un territoire identique. Ils savent que tout chemin entrave la vraie progression, que la pensée d'un but à atteindre abolit la vision. Il n'y a ni chemin,ni but ni pensées. Rien

Mes photographies sont des raccourcis vers ce rien.

Engeland, Pierre Cendors

 

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